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En l’espace de trois mois, le Québec a passé successivement trois vitesses dans son engagement à venir au secours des entreprises québécoises. Pour rappel, il y a eu l’entente historique Québec-Ottawa en août pour l’assouplissement des programmes de travailleurs étrangers temporaires (TET) et de mobilité internationale. Ensuite fin octobre, l’annonce du plan d’immigration ambitieux de 2022 qui prévoit l’admission de plus de soixante-dix mille nouveaux arrivants. Et, plus récemment début novembre, le consensus québécois qui vient en complément à l’entente Québec-Ottawa. Chacune de ces initiatives est appréciée, même si la réalité que vivent les entreprises amène les employeurs à demander aux décideurs politiques de faire mieux.
Malgré ces bonnes nouvelles, les employeurs sont toujours en attente d’actions concrètes pour les aider à sortir de la pénurie de main-d’œuvre qui mine leurs opérations. Un groupe d’une demi-douzaine d’associations a demandé aux gouvernements provincial et fédéral de prendre des mesures appropriées pour réduire les délais d’immigration temporaire et même permanente pour favoriser la disponibilité de la main-d’œuvre.
Le ministre Jean Boulet rapporté par le Journal du Québec souligne que le problème de la pénurie de main-d’œuvre est structurel depuis 2019 et risque de continuer jusqu’en 2030. « …Entre 2019 et 2028, les économistes et les démographes anticipent à peu près 1,4 million de postes vacants », a fait savoir le ministre. Il a expliqué que cela est dû à la chute de 60,4 % de la population active. Pour remédier à la situation de pénurie croissante, il pense que les employeurs aussi doivent prendre leurs responsabilités en s’investissant notamment dans l’automatisation, la robotisation et la numérisation.
www.journaldequebec.com/2021/11/20/penurie-de-main-doeuvre
Dans le consensus québécois, il apparait clairement pour les employeurs québécois, qu’il y a désormais une liste de 71 professions à bas salaire pour lesquelles il y a déplafonnement du nombre de travailleurs étrangers temporaires (TET) et simplification de la procédure. Ce qui reste cependant encore flou pour certains, c’est la compréhension à avoir des 20 % de travailleurs étrangers. En effet, les entreprises qui possèdent plusieurs usines ou lieux de travail se demandent si les 20 % sont à respecter pour la taille de l’entreprise ou exclusivement par lieu de travail.
Des informations que nous avons recueillies de la direction des communications du cabinet de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées ainsi que du Bureau des relations avec les médias : « les 20 % de TET seront calculés par rapport à chaque lieu de travail ». Autrement dit, une entreprise qui possède dix usines au Québec ou en dehors va déterminer le nombre de travailleurs étrangers temporaires qu’il est autorisé à accueillir pour chaque usine ou lieu de travail.
Notre cabinet vient une fois encore de vous montrer toute l’énergie qu’il fournit à vous apporter des informations crédibles de sources officielles. Nous restons disponibles pour vous aider à comprendre davantage ce principe. Nous sommes également prêts et ouverts à vous accompagner à mettre toutes les chances de votre côté pour vous permettre de recruter le maximum de TET possible afin de combler au mieux la pénurie de main-d’œuvre qui vous handicape actuellement.