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Une lumière au bout du tunnel se pointe pour les entreprises qui plient sous le fardeau d’une pénurie grave de main-d’œuvre et d’une procédure lourde de recrutement des travailleurs étrangers temporaires. Selon une information rendue publique par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) le 6 août dernier, Québec et Ottawa sont parvenus, à la suite de longues discussions, à trois nouvelles mesures pour aider les entreprises à s’offrir plus de main d’œuvre à l’étranger et de pouvoir le faire un peu plus rapidement : (1) un allègement des conditions du Programme des travailleurs étrangers temporaires du Québec ; (2) la création d’un permis de travail ouvert transitoire ; (3) et la mise en place du Programme de mobilité internationale. Voilà les principales ententes entre Québec et Ottawa pour faciliter la venue et l’embauche des travailleurs étrangers.
Ces mesures, qui entrent en vigueur dès le 31 août, permettront d’apporter des assouplissements qui tenteront d’améliorer les procédures administratives afin d’aider les entreprises à mieux faire face à la question de la pénurie de main d’œuvre qui prévaut depuis quelques années.
De façon un peu plus détaillée, il est prévu dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires : l’augmentation des seuils de travailleurs étrangers temporaires présents dans les entreprises québécoises de 10 à 20 % ; la dispense de l’Étude d’impact du marché du travail (EIMT) pour les offres d’emplois dans certaines professions qui seront identifiées.
Le permis de travail ouvert transitoire est essentiellement en faveur des travailleurs étrangers temporaires qui sont déjà au Québec et qui sont dans une procédure d’admission à la résidence permanente. Il leur permettra pendant la durée de sa validité, deux (2) ans, de prendre des emplois de leur choix. Pour ces travailleurs étrangers temporaires, il faudra néanmoins être détenteur d’un Certificat de sélection du Québec (CSQ) dans la catégorie des travailleurs qualifiés.
La mise en place très prochaine du Programme de mobilité internationale plus, appelé PMI+, est une grande annonce parce qu’il permettra chaque année à 7 000 travailleurs étrangers de venir au Québec et d’y exercer sans que l’employeur n’ait besoin d’obtenir une EIMT. La principale condition est que le travailleur détienne au moins son CSQ.
C’est désormais un boulevard d’opportunités qui s’offrent aux entreprises qui ont longtemps dénoncé la léthargie des deux paliers gouvernementaux et les ont appelés à faire quelque chose pour les aider. Il restera cependant que chacun arrive réellement à tirer profit de ces nouvelles mesures.
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